Sutton-Hibbert / Rex Fe/REX/SIPA
À l’avenir, les visiteurs ne pourront plus accéder aux ruelles du quartier des geishas à Kyoto. Cette décision vise à préserver le bien-être des jeunes femmes qui y résident.
À Kyoto, le quartier de Gion attire les visiteurs avec son ambiance traditionnelle et ses geishas, qui se préparent pour le travail en début de soirée. Cependant, l’afflux de touristes, notamment après la période de restrictions liées au Covid, pose problème. Les geishas se sentent harcelées par les photographes amateurs, incapables de sortir sans être encerclées. Les gérants des établissements prennent des mesures pour protéger ces artistes. Isokazu Ota, responsable de l’association du quartier, exprime les inquiétudes face à cette situation.
"Les groupes de touristes viennent ici emmenés par les guides. Apeurées, les maïko-san ne peuvent pas sortir. Et si elles sortent quand même, les touristes sont trop contents et s’attroupent autour d’elles pour les photographier", dit-il dans des propos rapportés par France Info. Les geishas sont désormais menacées par l’afflux de touristes, nécessitant des actions pour préserver leur tranquillité.
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Pour protéger les jeunes maiko-san, âgées de seulement 17 ou 18 ans, des touristes indiscrets munis de smartphones et d’appareils photo, les autorités ont décidé d’interdire l’accès aux ruelles privées où elles résident. Isokazu Ota, représentant du quartier, justifie cette mesure en soulignant la nécessité de protéger ces adolescentes et de prévenir la diffusion de photos non autorisées sur les réseaux sociaux.
Cette interdiction sera progressivement mise en place sur une période pouvant atteindre cinq ans, en raison des coûts liés à l’installation de panneaux. Bien que compréhensifs, les touristes expriment leur déception face à cette nouvelle mesure, alors que le surtourisme pose de nouveaux défis dans les destinations prisées du Japon.
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