Le mystère entourant l’avion malaisien disparu a été partiellement levé. De source officielle, le Boeing s’est abîmé dans l’Océan Indien où le compte à rebours a commencé pour retrouver les boîtes noires.
Cette annonce intervient quelques jours après la localisation des débris flottants au large de l’Australie. Toutefois, aucun de ces débris, repérés par des satellites, ni la carlingue de l’avion, n’a pu être repêché pour l’instant.
Sur la zone du crash présumé, la tâche des enquêteurs pour retrouver les boîtes noires s’annonce difficile et compliquée. Selon Le Figaro, « c’est une véritable course à la montre qui s’engage pour les experts », qui n’ont qu’une quinzaine de jours devant eux avant que ces boîtes noires ne cessent d’émettre un signal.
L’opération de recherche est dirigée par l’Australie, qui affirme n’écarter aucune piste pour localiser l’épave de l’appareil notamment à l’aide de son radar militaire trans-horizon (OTHR). Ce lundi, la marine américaine a également annoncé avoir envoyé un sonar dans la zone où le vol MH370 a pu se crasher avec quelque 239 personnes à bord.
D’après Le Figaro, les recherches se focaliseront sur la détection des « pingers », de petites balises acoustiques reliées aux boîtes noires, et qui émettent un signal sonore dans un rayon de 2km à la ronde. Techniquement, ces boîtiers ont une autonomie d’un mois, ce qui permet aux enquêteurs de disposer de deux semaines encore pour tenter de retrouver l’avion malaisien, disparu depuis le 8 mars dernier.
Parallèlement, de nombreuses interrogations demeurent sans réponse après la disparition du Boeing 777 de la Malaysian Airlines. A ce jour, la thèse accidentelle, privilégiée par les autorités malaisiennes, reste floue. A noter que les recherches aériennes et maritimes dans l’Océan Indien ont été momentanément suspendues ce mardi 25 mars en raison du mauvais temps. Le Figaro précise que l’ouragan tropical Gillian qui se dirige vers les eaux australes risque éventuellement de freiner les opérations.
Au micro d’Europe 1, l’ancien commandant de bord Jean Serrat a estimé que "cet avion a été détourné de manière volontaire". L’ancien pilote se dit "certain" que son hypothèse tient la route. "Pendant la première heure, (l’avion) suit une route très précise, avec des virages particulièrement importants, pour suivre des routes très précises, jusqu’à ce qu’on le perde de vue au sud des îles Andaman", rappelle-t-il avant d’en déduire que "Non seulement c’est quelqu’un qui sait piloter mais qui a aussi réussi à couper l’ensemble des moyens qui permettaient de détecter cet avion".