25 pays sont désormais mobilisés dans la recherche du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu depuis le 8 mars. L’Australie patrouille actuellement la zone qui s’étend de l’Indonésie au sud de l’océan Indien.
La Malaisie a décidé d’élargir la zone de recherche du vol MH 370. Elle s’établit dorénavant sur près de 5,18 millions de km2 et implique 25 pays dont la France et l’Australie, laquelle vient de déployer un avion de patrouille maritime de l’Orion pour survoler l’arc sud défini par les autorités malaisiennes, s’étendant de l’Indonésie jusqu’au sud de l’océan Indien.
Pour cette opération, l’Australie mobilisera son "radar militaire trans-horizon (OTHR) qui lui permet d’observer tout mouvement dans le ciel ou en mer au nord et au nord-ouest du pays à une distance de 3.000 kilomètres", relate l’agence Reuters.
La mission pour ce premier Orion se concentrera notamment sur la partie nord et ouest des îles Cocos, un territoire australien situé à 800km de Java. Un deuxième Orion sera bientôt dépêché à l’ouest de la Malaisie.
Neuf jours après la disparition inexpliquée de ce Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines, à bord duquel se trouvaient 239 passagers, le mystère reste entier.
Les recherches préliminaires s’orientent davantage sur le commandant Zaharie Ahmad Shah, 53 ans qui pilotait l’avion ainsi que Fariq Abdul Hamid, 27 ans, son copilote. L’un d’entre eux serait l’auteur d’une expression qui suscite des interrogations au niveau de la cellule de recherche. Ses derniers mots interceptés par le contrôle aérien avant que le système de communication ne soit coupé « délibérément » étaient « Eh bien bonne nuit ». Pour les autorités malaisiennes, cette personne savait que la communication allait être rompue.
Pour Michael McCaul, président de la commission de Sécurité Intérieure à la Chambre des représentants américaine, "il s’est passé quelque chose avec le pilote". Lui de craindre que l’appareil n’ "ait été détourné et caché pour servir plus tard de ‘missile de croisière’ comme l’ont fait les terroristes du 11-Septembre".
"Une chose dont on est sûr : ce n’était pas un accident. Il s’agit d’un acte délibéré, intentionnel, et la question est de savoir qui est derrière ça ?", s’interroge ce dernier sur des propos relayés par LCI.