Les Etats-unis ont procédé ce dimanche au retrait de ses derniers soldats qui étaient encore postés en Irak. Ils achèvent ainsi leur retrait total du pays qu’ils ont investi il y a plus de huit ans pour renverser l’ancien dictateur Saddam Hussein.
Le 20 mars 2003, les soldats américains pénètrent en Irak pour mettre un terme au règne du dictateur Saddam Hussein. Ce dernier est mort pendu après son procès le 26 décembre 2006. Le président américain Barack Obama avait annoncé le retrait total de ses troupes d’Irak le 21 octobre dernier. Cette décision avait été motivée par le refus des autorités irakiennes d’accorder l’immunité à des milliers de soldats chargés de la formation des forces locales.
Ce dimanche, dès l’aube, les soldats américains ont quitté l’Irak en direction du Koweit. Un convoi de 110 véhicules transportant 500 soldats a traversé la frontière tôt ce matin. 157 américains restent sur le sol irakien pour former les forces locales ainsi qu’un contingent de Marines chargé de la protection de l’ambassade américaine à Bagdad. Au plus fort de la guerre, l’armée américaine avait déployé 170 000 hommes en Irak.
Les Américains laissent derrière eux un pays où tout reste à construire aussi bien au niveau politique qu’au niveau sécuritaire. La situation reste complexe en Irak avec les différentes factions qui n’arrivent pas à s’entendre pour diriger le pays. La violence est quotidienne dans le pays où les groupes d’insurgés sunnites proches d’Al-Quaïda ne cessent de s’attaquer aux forces de l’ordre, aux chiites et aux membres de la communauté chrétienne.
Les irakiens sont maintenant seuls pour reconstruire le pays et ramener une certaine stabilité.