Huit dirigeants iraniens, dont trois ministres en fonction, sont accusés de graves atteintes aux droits de l’homme à la suite des élections contestées de juin 2009. Il s’agit d’une procédure lancée mercredi dernier par Washington.
L’actuel procureur général d’Iran, Qolam-Hossein Mohseni-Ejei, le chef des Gardiens de la Révolution iranienne Mohammad Ali Jafari, et l’ancien procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, ainsi que trois ministres et deux autres personnalités iraniennes sont aujourd’hui poursuivis pour violation des droits de l’Homme liée aux élections controversées de juin 2009.
Leurs sanctions portent essentiellement sur le gel de leurs avoirs financiers sur le territoire américain. De plus, toute société étrangère faisant affaire avec ces hommes ne bénéficiera plus de contrat public aux Etats-Unis. " Sous le regard de ces officiels ou sous leur commandement, des citoyens iraniens ont été arbitrairement arrêtés, battus, torturés, violés, victimes de chantage ou bien tués. ", a déclaré hier la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton lors l’annonce de ces mesures de sanctions.