Deux jours après le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong par l’armée de la Corée du Nord, la situation reste critique entre les deux pays. La tension est palpable puisque le Nord a annoncé être prêt à procéder à de nouveaux bombardements. De son côté, la Corée du Sud se prépare à une éventuelle nouvelle riposte en renforçant son armée.
"Séoul et Washington ont également accentué leur pression sur la Chine afin que Pékin use de son influence sur son allié nord-coréen pour faire baisser les tensions" précise le NouvelObs.
Les tirs du mardi 23 novembre ont coûté la vie à quatre Sud-Coréens, dont deux civils et la tension reste palpable 48 heures après ce bombardement sur l’île de Yeonpyeong. Des maisons et des magasins complètement rasés et des rues jonchées de d’éclats de verre sur l’île qui compte 1300 habitants et qui abrite une base militaire.
De son côté, la Corée du Nord a lancé un avertissement en affirmant que ses forces armées exerceraient de "fortes représailles sans hésitation" si la Corée du Sud se livrait à des "provocations militaires". Cette mise en garde a été rapportée par l’agence officielle KCNA et il faut souligner le fait que Pyongyang a également mis en accusation Washington pour les exercices militaires sud-coréens près de Yeonpyeong, qui seraient à l’origine de l’attaque nord-coréenne qui a eu lieu mardi 23 novembre. Une chose est sure : les tensions sont papables entre les deux pays - Corée du Nord et Corée du Sud - et leurs alliés respectifs, à savoir la Chine et les Etats-Unis.