Le président syrien Bachar al-Assad a prononcé un discours ce dimanche devant le Parlement déclarant que son pays affrontait une "guerre menée de l’étranger".
Bachar al-Assad a encore une fois évoqué la thèse d’un complot étranger pour expliquer la révolte populaire qui gronde en Syrie contre son régime. Dans son allocution devant le Parlement syrien, le président a affirmé que son pays était confronté à un "plan de destruction" et à "une guerre menée de l’étranger".
Il a qualifié de "monstres" les auteurs du massacre de Houla (dans le centre de la Syrie), perpétrée le 25 mai dernier et qui a fait 108 morts. "Ce qui s’est passé à Houla et dans d’autres lieux (de Syrie) sont des massacres sauvages, même les monstres ne les auraient pas perpétrés", a déclaré Bachar al-Assad. Par ailleurs, il accuse à mots couverts l’opposition d’être l’auteur de ce massacre.
Il a par ailleurs ajouté qu’il "n’y aura pas de compromis dans la lutte contre le terrorisme et ceux qui les soutiennent". Le président syrien assimile le mouvement de contestation qui ébranle son pays depuis mars 2011, à du "terrorisme". Bachar al-Assad a poursuivi son discours en ajoutant que "nous allons continuer à faire front au terrorisme". Cependant, il a concédé qu’il a pu y avoir "quelques erreurs individuelles" de la part des forces de sécurité, à la solde du régime syrien.
Ce discours de Bachar al-Assad intervient alors que le plan de sortie de crise du médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe n’a pu être mis sur pied. La Syrie se trouve aujourd’hui au bord de la guerre civile, selon de nombreux dirigeants internationaux.
Sources : Le Figaro, France Info, France 24.