Vingt morts au Yémen, au moins cinq en Syrie. La révolte dans le monde arabe ne faiblit pas, et la répression devient de plus en plus violente.
Dimanche 20 mars, environ 20 personnes ont été tuées dans des affrontements qui ont opposé des rebelles chiites aux combattants pro-gouvernementaux dans la région d’al-Jawf, au Yémen, d’après des sources militaires et tribales citées par l’AFP. Les combats ont éclaté quand la rébellion a pris le contrôle d’une installation militaire, aux mains des soldats fidèles au président Ali Abdallah Saleh qui au pouvoir depuis 32 ans.
Ce lundi 21 mars, l’organisme de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch (HRW) dénonce "l’usage excessif de la force", qui a fait "au moins cinq morts" depuis vendredi en Syrie. "La Syrie doit cesser de tirer à balles réelles et tout autre usage excessif de la force contre les manifestants", déclare le HRV. Et d’ajouter, "le gouvernement syrien n’a aucun scrupule à tirer pour tuer ses propres citoyens qui osent s’exprimer". Une déclaration en référence à la répression sanglante des manifestations anti-régime.