Si l’évacuation du photographe anglais Paul Conroy a bien été confirmée par plusieurs sources syriennes et par sa famille de Londres, le sort de sa consœur Edith Bouvier reste cependant incertain, selon LCI. Hier, confirmations et démentis se sont enchaînés à travers la presse.
« Edith Bouvier n’est pas au Liban mais toujours en Syrie », a déclaré mardi 28 février la direction de Figaro, contredisant une information de l’opposition syrienne diffusée un peu plutôt. Le même jour, en milieu d’après-midi, Nicolas Sarkozy officialise lui-même la nouvelle et s’est dit « très heureux que le cauchemar (d’Edith Bouvier) prenne fin ». Mais quelques heures plus tard, il a dû rectifier l’information. « Il n’est pas confirmé qu’elle est aujourd’hui en sécurité au Liban. Les communications sont très difficiles avec Homs », devait admettre Nicolas Sarkozy.
Pour ce qui est de Paul Conroy, son évacuation a été rendue possible dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 février. « Paul Conroy et d’autres personnes qui l’accompagnaient sont entrés au Liban sur des motos après minuit dans la région de Wadi Khaled via la localité frontalière de Hnaider », confirme un Syrien de l’opposition selon le Parisien. D’ailleurs, ses parents ont déclaré quelques heures après qu’ils ont déjà réussi à le joindre par téléphone.
Des zones d’ombres persistent ainsi sur ce qu’est devenue réellement la journaliste française. Personne ne peut se prononcer ni sur son état de santé, ni sur l’endroit où elle peut se trouver actuellement.