Mercredi 3 août 2011, les pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont publié une déclaration commune pour condamner la répression visant la population civile syrienne. Cependant, aucune mesure de sanctions n’a été édictée contre le régime de Bachar Al Assad.
Dans un communiqué lu à la presse, le Conseil de sécurité de l’ONU condamne "les violations généralisées des droits de l’homme et l’usage de la force contre les civils par les autorités syriennes". La résolution commune "exige la fin immédiate de toutes les violences" en Syrie et appelle "toutes les parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’éviter les représailles, y compris les attaques contre les institutions de l’Etat".
Cette réaction des Nations Unies est présentée comme la plus forte depuis le début de la contestation populaire contre le président syrien Bachar Al Assad il y a cinq mois. Aucune mesure de sanctions n’a toutefois été prise.
La répression a déjà fait 1 600 morts dans les rangs de la population civile, selon l’opposition et les organisations des droits de l’homme. Après le "massacre" du dimanche dernier, l’armée syrienne continuait hier de poursuivre ses assauts contre la ville de Hama.