Baptisé " Karrar ", qui signifie " assaillant ", le premier drone bombardier iranien a été présenté au public ce dimanche 22 août à Téhéran.
D’une portée de 1 000 km, Karrar est capable de transporter ou de larguer différents types de bombes et missiles. " Ce drone est le symbole du progrès de l’industrie de défense de l’Iran ", a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi. Un discours qui fait allusion à la capacité de riposte de l’Iran contre toute éventuelle attaque visant son programme nucléaire.
Avec son Karrar, l’Iran fait son entrée dans le club restreint de pays capables de fabriquer de tels engins, à l’instar des Etats-Unis, de la France et d’Israël.
Mis au ban de la communauté internationale en raison de son programme nucléaire controversé, l’Iran s’est investi ces derniers mois dans le développement de nouveaux armements. Selon les médias locaux, la présentation de son drone bombardier intervient au lendemain de l’inauguration de sa première centrale nucléaire, la centrale de Bouchehr, et deux jours après le test réussi du missile sol-sol Qiam, d’une portée de 1.500 kilomètres. Dans l’immédiat, le gouvernement d’Ahmadinejad prévoit également d’inaugurer deux lignes de production de vedettes rapides équipées de lance-missiles, "Seraj" et "Zolfagar".