Aijaz Rahi/AP/SIPA
L’unité de soins intensifs d’un hôpital de la banlieue de New Delhi, capitale de l’Inde, est pleine à craquer. Le vaste pays d’Asie est de nouveau confronté à un regain de l’épidémie de Covid-19.
Alors que la situation épidémique s’est stabilisée au cours de ces derniers mois en Inde, le cauchemar est revenu. L’épidémie de Covid-19 progresse à une vitesse jamais enregistrée depuis le début de la crise sanitaire, rapporte Franceinfo. La situation s’empire dans un hôpital de la banlieue de New Delhi. D’après le Dr Reshma Tewari, cheffe du service de l’établissement, les personnes contaminées affluent "de manière exponentielle depuis deux-trois semaines". Presque tous les lits de l’unité de soins intensifs sont occupés.
Avec l’accalmie observée au cours de ces derniers moins, des études scientifiques avançaient l’idée d’une immunité collective. Mais l’apparition des nouveaux variants, notamment le variant brésilien, a complètement changé la donne. Cette progression de l’épidémie de coronavirus en Inde est également associée à une pénurie des vaccins alors que 100 millions de doses ont déjà été administrées. À Bombay, par exemple, des centres de vaccination ont fermé leurs portes faute de doses.
Face à cette pénurie de vaccins, l’Inde ne peut plus exporter dans des dizaines d’autres pays. En effet, le pays a envoyé 64 millions de doses, principalement en Afrique, en Asie du Sud et au Brésil, rapporte RFI. Cette décision des autorités indiennes inquiète les Nations unies, car un quart de ces productions ont été destinées aux pays les plus pauvres dans le cadre du programme Covax.
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