"Je n’ai pas reçu tous les soutiens que la cause méritait. (...) Il y a des divisions au sein de la communauté internationale. Tout cela a compliqué mes devoirs", a expliqué Kofi Annan, lors d’une conférence de presse à Genève. Le médiateur évoquait l’incapacité des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU de s’unir pour régler la crise. Pour rappel, Moscou et Pékin, des alliés du régime de Bachar al-Assad, mettant leur veto à trois projets de résolutions occidentaux contre le pouvoir syrien.
Les réactions internationales ne se sont pas faites attendre après cette démission. Le régime syrien a même exprimé ses regrets après cette démission. Le président russe Vladimir Poutine l’a aussi jugée "très regrettable", mais Washington a accusé la Chine et la Russie d’être responsables de sa démission.
Pour la France, ce départ symbolise "l’illustre l’impasse dramatique du conflit" en Syrie et la chef de la diplomatie de l’Union européenne Catherine Ashton a demandé la nomination urgente d’un successeur.