Le secteur de l’agriculture et de la pêche du Japon a été durement impacté par le tsunami et les radiations nucléaires dégagées par les centrales de Fukushima.
Suite aux inondations provoquées par le tsunami dans la région de Tôhoku, première zone de production de riz du pays, le quart de la production nationale de riz a été détruit. Le Japon, 9ème producteur de riz mondial - 7,7 millions tonnes par an - s’attend à une réduction notable de sa production rizicole pour cette campagne 2011. La catastrophe a aussi causé de dégâts majeurs au niveau de l’élevage où une part importante du cheptel bovin, porcin ou ovin a été décimée.
La filière poissons est aussi en danger. Outre la destruction des infrastructures portuaires après le passage de tsunami, les produits de la marée sont aujourd’hui menacés par la radioactivité émanant des centrales de Fukushima.
Une menace qui concerne aussi la région de Tôhoku qui est connue pour ses eaux réputées les plus poissonneuses du monde avec plus de 500.000 tonnes de poissons pêchés par an.
Ce mardi 22 mars, le ministère japonais de la Santé a demandé aux préfectures de Chiba et Ibaraki, à l’est de Tokyo, de renforcer le contrôle des produits pêchés le long des côtes. Après analyse, des taux d’iode 131 et de césium 134 respectivement 126,7 fois et 24,8 fois plus élevés que les normes fixées par le gouvernement ont été constatés dans l’eau de mer à Fukushima.