Cette consommation accrue de substances addictives concernerait la moitié des personnes ayant survécu à l’attaque du Hamas.
Les évènements malheureux du 7 octobre ont marqué mentalement les Israéliens.
Une enquête effectuée auprès de mille personnes représentatives de la population en Israël a démontré "un lien entre l’exposition indirecte aux événements du 7 octobre et l’augmentation de la consommation de substances addictives".
Un quart des Israéliens a augmenté sa consommation de substances addictives à la suite du conflit généré par l’attaque du Hamas. Les statistiques révèlent une hausse considérable de l’usage de ces produits parmi les populations touchées. Plus précisément, 50% des personnes ayant survécu à l’attaque et 33% des individus déplacés rapportent une montée de la prise de drogues et d’alcool.
Ces chiffres résultent de l’étude effectuée par le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale. Ces recherches ont été réalisées en novembre et décembre, et ont été relayées par l’AFP dimanche 11 août.
"En réaction naturelle au stress émotionnel et dans la recherche de soulagement, on a assisté à une augmentation spectaculaire de la consommation de diverses substances sédatives addictives, qu’il s’agisse de médicaments sur ordonnance, de drogues illégales, d’alcool ou parfois de comportements addictifs comme les jeux d’argent", souligne l’expert en psychiatrie, le psychiatre Shaul Lev-Ran, créateur du Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale.
La prise de somnifères et d’analgésiques a bondi de 180% et de 70%. En raison de limitations budgétaires, l’Autorité palestinienne n’est pas en mesure de collecter des données fiables sur la santé mentale et les problèmes de toxicomanie.