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Les tensions s’intensifient au Moyen-Orient après une attaque inédite contre des installations stratégiques iraniennes. Benyamin Nétanyahou affirme avoir atteint les fondations du programme nucléaire militaire de l’Iran.
Israël a mené une série de frappes aériennes massives sur l’Iran dans la nuit de jeudi à vendredi. Les attaques ont touché des infrastructures militaires, des sites liés à l’enrichissement nucléaire, ainsi que des figures clés du pouvoir iranien. "Il y a quelques instants, Israël a lancé [...] une opération militaire ciblée visant à repousser la menace iranienne pour la survie même d’Israël. Cette opération se poursuivra autant de jours qu’il sera nécessaire pour éliminer cette menace", a déclaré Benyamin Netanyahou dans un message vidéo relayé par Le Figaro. Selon Tel-Aviv, cette opération baptisée "Rising Lion" visait directement les capacités de production nucléaire iraniennes.
Plusieurs explosions ont secoué Téhéran et d’autres grandes villes du pays, provoquant d’importants dégâts et des pertes humaines. D’après des médias officiels iraniens, les attaques ont tué des responsables militaires et scientifiques. Le général Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution, figure parmi les victimes, tout comme Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées. Le site de Natanz, centre névralgique du programme nucléaire, aurait été frappé, entraînant la mort de plusieurs experts. Ali Shamkhani, proche du Guide suprême, a été grièvement blessé. Douze civils auraient également perdu la vie à Téhéran, selon l’agence IRNA citée par Libération.
Israël affirme avoir agi seul. Washington, par la voix de Marco Rubio, dément toute implication, tout en disant comprendre la volonté d’Israël de se défendre. Le président américain Donald Trump a jugé l’attaque risquée, estimant qu’elle pourrait entraver les discussions diplomatiques avec l’Iran. De son côté, Iran a promis de réagir. Le Guide suprême Ali Khamenei a annoncé que des représailles sévères s’en suivraient. L’espace aérien israélien a été fermé, et la population appelée à la prudence. Le Moyen-Orient s’approche dangereusement d’un point de bascule.
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