Ludovic Marin/AP/SIPA
En déplacement à Jérusalem (Israël), mercredi 22 janvier, le président de la République française a eu un accrochage avec des agents de police devant l’église Sainte-Anne, un lieu symbolique pour la France. Jacques Chirac avait également vécu un cas similaire en 1996.
Le chef de l’Etat français a été invité par Israël pour la commémoration du 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwit, ce 23 janvier. Mercredi, il s’est rendu sur un lieu symbolique pour la France : la basilique Sainte-Anne.
La présence de policiers israéliens à l’intérieur et devant l’entrée de l’église a cependant provoqué la colère d’Emmanuel Macron. "Je n’aime pas ce que vous avez fait en face de moi. Sortez, s’il vous plaît", a-t-il dit, selon les propos rapportés par 20 Minutes. Le chef de l’Etat a ajouté : "Nous connaissons les règles" et il a souligné qu’elles étaient restées les mêmes depuis des siècles.
Coup de colère de #Macron contre la police israélienne à Jérusalem. Dans les pas de Chirac en 1996 pic.twitter.com/DKP5ICThTK
— Ava Djamshidi (@AvaDjamshidi) 22 janvier 2020
Cet incident rappelle une scène entre Jacques Chirac et des policiers israéliens en 1996. L’ancien président français s’était emporté, alors que des soldats avaient pris place à l’intérieur de l’église Saint-Anne et l’encadraient de trop près.
Il avait alors dit : "You want me to take my plane and to go back to France ?" ("Vous voulez que je reprenne mon avion et que je retourne en France") , avant de demander aux militaires de sortir des lieux. M. Chirac ne voulait en fait pas de "gens armés en territoire français", rappelle Sputnik.
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