Ce mercredi 27 octobre, l’Iran peine à relancer son système de distribution de carburant, 24 heures après une cyberattaque initiée, selon des responsables, de "l’étranger".
À travers toute l’Iran, sur 4 300 stations-service, seulement 220 ont pu être reconnectées au système central de distribution. C’est ce qu’a révélé Fatemeh Kahi, porte-parole de la Société nationale de distribution des produits pétroliers, à l’agence officielle Irna. Vingt-quatre heures plus tôt, une cyberattaque a paralysé le système de distribution de carburant du pays.
Pourtant en Iran, l’essence coule à flots et son prix défi toute concurrence. Selon les médias français comme Ouest-France, les automobilistes qui souhaitent acheter du carburant à prix avantageux doivent avoir une carte numérique spéciale délivrée par les autorités. Celle-ci permet de bénéficier d’une somme mensuelle d’essence à un tarif subventionné. Une fois que ce quota a été utilisé, les conducteurs doivent acheter de l’essence au ‘tarif libre’, qui est plus chère. Ce mercredi, environ "3 000 stations peuvent distribuer du carburant, mais au tarif libre", a continué la porte-parole.
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Les troisièmes réserves de pétrole au monde se trouvent en Iran. En 2020, le pays occupait la 5e place comme producteur au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Le président Ebrahim Raïssi a insisté sur la nécessité d’anticiper, de faire face aux cyberattaques. "Dans le domaine de la cyberguerre, il faut être sérieusement préparé, et les instances concernées ne doivent pas permettre à l’ennemi de poursuivre ses objectifs sinistres dans ce domaine", a-t-il expliqué, d’après Iribnews, site internet de la télévision d’État.
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