Vahid Salemi/AP/SIPA
Cette mesure a été annoncée samedi par les autorités iraniennes. Les femmes qui défient les règles vestimentaires imposées par le pouvoir recevront un avertissement sur les conséquences.
Depuis la révolution de 1979, la charia islamique en vigueur en Iran oblige les femmes à porter le voile islamique dans les lieux publics. Les autorités locales considèrent le foulard comme l’un des fondements civilisationnels de la nation et l’un des principes pratiques de la République islamique. Les contrevenantes peuvent faire l’objet de réprimandes publiques, d’amendes et même d’arrestations.
La mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans en garde à vue après son arrestation par la police des mœurs pour avoir mal mis son hijab en septembre 2020, a déclenché une vague de révolte en Iran. Les manifestations ont été violemment réprimées par les forces de sécurité. Malgré la pression exercée par les autorités, plusieurs femmes sortent de chez elles sans voile.
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Ces derniers temps, des images montrant des femmes non voilées résistant à la police des mœurs circulent sur les réseaux sociaux. Les autorités prennent alors les mesures nécessaires. Dans ce cadre, elles ont annoncé l’installation de caméras de surveillance dans les lieux publics et sur les axes de circulation pour repérer les femmes non voilées. Des SMS d’avertissement seront envoyés à celles qui ne respectent pas la règle.
