La police iranienne a fermé plus de 500 cafés et restaurants qui portent atteinte à la "morale islamique".
Au nom de la défense de la "morale islamique", 547 cafés et restaurants ont été fermés à Téhéran (Iran) samedi 8 juin. Considérés comme des endroits d’incitation à la débauche, la police a procédé à leur fermeture. D’après la déclaration du général Hossein Rahimi, chef de la police de la capitale, les forces de l’ordre ont arrêté "11 contrevenants", a rapporté Le Figaro.
Cette opération a été faite dans le cadre de la lutte contre "la publicité non conforme sur internet" et l’utilisation "de musique illégale" a indiqué l’agence Fars, proche des conservateurs. Sur le site officiel de la police, le général Hossein Rahimi a signifié que "la police veille constamment au respect des règles islamiques et c’est là une de ses missions les plus importantes".
D’ailleurs, pour montrer que les autorités accordent de l’attention à ces questions, l’agence Mizan qui dépend de l’autorité judiciaire a pris une autre mesure. Elle a ainsi annoncé la mise en place d’un numéro spécial permettant aux Iraniens de dénoncer les "actes immoraux" commis dans l’espace public par un simple SMS. Mohammad Mehdi Hajmohammadi, président d’un "tribunal de la guidance" a pris cette initiative. Ce dernier est chargé de juger "les crimes culturels et la corruption morale et sociale" à Téhéran.
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Il a ainsi formulé que les gens aimeraient signaler ceux qui enfreignent les normes, mais ils ne savent pas comment faire. Il a ainsi indiqué la décision d’accélérer le traitement des cas d’actes immoraux publics comme "des femmes tombant leur voile en voiture". Mais également des personnes organisant des "soirées dansantes mixtes", ou encore ceux qui "publient du contenu immoral sur Instagram".
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