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Washington a mené une opération de représailles jeudi soir dans plusieurs régions d’Irak après les tirs de roquettes qui ont fait trois morts sur une base de la coalition, mercredi.
De multiples frappes aériennes contre des positions d’un groupe pro-iranien ont été menées par l’armée américaine dans la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs régions d’Irak. Ces opérations de représailles interviennent au lendemain de la mort de deux Américains et d’un Britannique dans une attaque à la roquette près de Bagdad. "Ces frappes étaient défensives, proportionnées et en réponse directe à la menace posée par les groupes armés chiites pro-iraniens qui continuent à attaquer les bases accueillant les forces de la coalition" internationale antidjihadiste en Irak, est-il indiqué dans le communiqué du Pentagone.
Les frappes américaines ont visé cinq unités de stockage d’armement des Brigades du Hezbollah (Kataeb Hezbollah), l’une des factions pro-Iran les plus radicales d’Irak. D’après un responsable américain, elles ont commencé à 1h locale à l’aide de divers appareils. Il ne s’agit pas d’une opération de la coalition, mais d’une opération spécifiquement américaine, a-t-il précisé. Par cette action, Washington a voulu diminuer leurs capacités à mener de futures attaques contre les forces de la coalition, a souligné le ministère américain de la Défense cité par 20 Minutes.
Deux militaires américains et une militaire britannique ont perdu la vie dans cette attaque survenue dans la soirée sur la grande base de Taji, dans la banlieue de Bagdad abritant des militaires de la coalition. Quatorze blessés étaient également recensés dont des Américains, Britanniques, Polonais et autres. Le ministre américain de la Défense Mark Esper avait déjà mis en garde sur la punition que Washington allait infliger aux coupables. D’après Le Pentagone, ces groupes terroristes doivent arrêter leurs attaques contre les forces américaines et de la coalition. Si ce n’est pas le cas, ils subiront les conséquences, au moment et à l’endroit de leur choix.
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