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La France est "préoccupée" par la condamnation à mort pour trafic de stupéfiants de Félix Dorfin en Indonésie.
Interpellé, fin septembre en Indonésie, Félix Dorfin, un Français de 35 ans avait en sa possession trois kilos d’ecstasy, d’amphétamines et de kétamine dissimulés dans une valise à double fond. Suspecté de trafic de drogue, il a été incarcéré dans un centre de détention de la police où il a réussi à s’évader en janvier. Il a été finalement retrouvé dans une forêt du nord de l’île de Lombok après onze jours de cavale. Le 1er février, il a été arrêté par des policiers qu’il avait, selon eux, tenté de soudoyer, a rapporté RTL.
Lundi 20 mai, un tribunal indonésien a condamné Félix Dorfin à la peine de mort pour trafic de drogue. Ce verdict est beaucoup plus lourd que celui requis par le parquet qui a demandé 20 ans d’emprisonnement. Au moment de l’annonce de sa condamnation, le Français, originaire de Béthune, dans le nord de la France est resté impassible.
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L’avocat du suspect a indiqué que son client est "une victime" qui ne savait pas ce qu’il transportait. "S’il avait su, il ne l’aurait pas amenée ici", a-t-il assuré. Après l’annonce de la condamnation à mort, la France se dit "préoccupée". Dans un communiqué, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé que le Français voudrait faire appel et "nous restons attentifs à sa situation", a-t-elle ajouté.
Félix Dorfin a rejoint alors Serge Atlaoui, dans le couloir de la mort en Indonésie. Au total, sept Français sont actuellement condamnés à mort dans le monde, selon Quai d’Orsay. Les autorités françaises ont toutefois rappelé "l’opposition constante de la France à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances".
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