illustration - INA Photo Agency/Sipa USA/SIPA
A la suite de nouvelles manifestations en Papouasie, plusieurs bâtiments ont été incendiés dans la matinée du lundi 23 septembre. Le bilan humain grimpe à 32 morts, deux jours plus tard.
Ce lundi 23 septembre, de nouvelles émeutes ont éclaté opposant une centaine de lycéens et d’étudiants aux forces de l’ordre. Les jeunes ont protesté contre des propos racistes attribués à un enseignant, rapporte Le Figaro.
D’après un journaliste de la presse française, un incendie a ravagé le siège du département de Wamena, ainsi que d’autres bâtiments et magasins dans une ville du centre montagneux de la Papouasie.
Dans la ville la plus importante de Papouasie, à Jayapura, des étudiants s’étaient également rassemblés pour manifester contre le racisme.
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Des manifestations, parfois meurtrières, ont eu lieu le 19 août dernier dans plusieurs localités de Papouasie. Certaines ont causé des incendies et des heurts avec les forces de l’ordre. Ces troubles ont eu lieu en représailles à des faits racistes contre des étudiants papous à Surabaya (sur l’île de Java). Par la suite, ils ont relancé des revendications pour un référendum sur l’indépendance.
En ce qui concerne le bilan, le gouvernement a fait état lundi dernier de six personnes tuées, dont cinq civils et un soldat, ainsi que 17 personnes blessées, dont deux policiers. De leur côté, des médias locaux et des groupes séparatistes ont évoqué beaucoup plus de victimes. Ce mercredi 25 septembre, le bilan des violences est revu à la hausse, soit d’au moins 32 morts, dont 28 à Wamena, précise la police.
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