A la suite de l’arrestation de Jimmy Lai, magnat militant pour la démocratie, l’Union européenne (UE) réagit, notamment sur l’utilisation de la loi sur la sécurité, imposée par Pékin, à Hong Kong.
Le chef des Affaires étrangères européennes Josep Borrell a déclaré, ce lundi 10 août, les craintes de l’Union européenne (UE) concernant l’utilisation de la loi de sécurité nationale par Pékin dans les récentes arrestations à Hong Kong. Selon lui, son usage pourrait être utilisé afin d’étouffer la liberté d’expression des personnes et des médias dans l’ancienne colonie britannique.
"L’Union européenne rappelle que le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales est un élément central de la loi fondamentale et du principe ’un pays, deux systèmes’", a pour sa part déclaré Peter Stano, porte-parole principal pour les affaires étrangères de l’UE.
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Au motif d’allégations de collusion avec des forces étrangères, le militant Jimmy Lai, les membres de sa famille, ainsi que de nombreuses personnes ont récemment été interpellés à Hongkong, relate Le Figaro.
Selon Stano, il est important de protéger les droits et les libertés des habitants de Hongkong, dont les libertés d’expression, d’association, de la presse, etc. "La liberté et le pluralisme des médias sont des piliers de la démocratie, car ils sont des composantes essentielles d’une société ouverte et libre", a-t-il conclu.
Les dirigeants européens espèrent organiser, le 14 septembre prochain, un sommet en vidéoconférence avec les dirigeants chinois. Ils notifieront à ces derniers les récentes arrestations musclées à Hongkong.
La chancelière allemande, Angela Merkel, avait déjà prévu un sommet avec le dirigeant chinois, Xi Jinping, mais il a été reporté en raison de la pandémie de la Covid-19.