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La reconnaissance de l’annexion russe de régions ukrainiennes est un prérequis à toute négociation avec Kiev, selon le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.
Lors d’une interview avec le média brésilien O Globo, diffusée le 28 avril, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a posé des conditions pour toute négociation avec l’Ukraine.
"La reconnaissance internationale de l’appartenance de la Crimée, de Sébastopol, de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Kherson et de celle de Zaporijjia à la Russie est impérative", a-t-il indiqué. Comme le rapporte RFI, il a réitéré que ces territoires doivent être reconnus comme faisant partie intégrante de la Russie avant toute discussion.
Vladimir Poutine continue de maintenir des exigences maximalistes en demandant la reddition de l’Ukraine, sa démilitarisation et sa renonciation à adhérer à l’OTAN. Il a également insisté sur la conservation de la Crimée, annexée en 2014 ainsi que quatre régions ukrainiennes annexées en 2022. Bien que ces demandes soient inacceptables pour Kiev et ses alliés, le Kremlin a répété son souhait de commencer des négociations.
"La volonté de la partie russe a déjà été affirmée à maintes reprises par le président (Poutine), celle d’entamer un processus de négociations avec l’Ukraine sans condition préalable pour parvenir à une issue pacifique", a martelé le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, rapporte l’agence de presse TASS.
Donald Trump a exprimé sa conviction que Volodymyr Zelensky pourrait accepter de renoncer à récupérer la Crimée, selon France Info. Bien que l’Ukraine ait fermement exclu cette idée, le président américain a déclaré lors d’une interview dimanche qu’il pensait que cette position pourrait évoluer.
"La Crimée, c’était il y a 12 ans", a-t-il renchéri au cours d’un déplacement dans le New Jersey. Il a par la suite évoqué la possibilité d’un changement de stratégie de la part du président ukrainien.
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