"Il est possible - et il le faut - de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables", a martelé le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, ce vendredi.
Alexandre Loukachenko s’est exprimé ce vendredi, face à l’escalade de violence en Ukraine. Alors que l’ONU a dénoncé les violations "scandaleusement routinières" des droits humains dans ce pays, le président bélarusse a lancé un appel à la "trêve".
Pour le chef d’Etat de la Biélorussie, l’Occident et l’Ukraine sont responsables du conflit qui est déjà à son 406e jour. "A cause des Etats-Unis et de leurs satellites une guerre totale a été déclenchée", a-t-il lancé. Cet unique allié de Moscou en Europe a averti que "des incendies nucléaires guettent à l’horizon".
Dans un discours à la nation, mettant en avant cette crainte de guerre nucléaire, il s’est adressé aux 2 protagonistes. "Il faut s’arrêter maintenant, avant que ne commence l’escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités", a-t-il lancé. Pour Alexandre Loukachenko, "Il est possible - et il le faut - de régler toutes les questions territoriales, de reconstruction, de sécurité et autres à la table des négociations sans conditions préalables".
En réponse à ce discours de la Biélorussie, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a annoncé qu’"Au sujet de l’Ukraine, rien ne change". Il a tenu à souligner que "l’opération militaire spéciale se poursuit, puisque c’est le seul moyen d’atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd’hui".