Khadija Toufik/SIPA
Ils voulaient livrer une aide symbolique à Gaza et dénoncer le blocus israélien. Leur embarcation a été cependant interceptée en mer, déclenchant une vague de réactions internationales.
Lundi matin, le voilier Madleen a été arraisonné par la marine israélienne alors qu’il tentait de rallier la bande de Gaza avec douze militants pro-palestiniens à son bord. Ce bateau avait quitté l’Italie dix jours plus tôt pour acheminer une aide humanitaire symbolique vers cette zone dévastée par plus de vingt mois de guerre. Les passagers, venus de plusieurs pays européens et d’Amérique du Sud, affichaient clairement leur volonté de briser le blocus imposé par Israël.
L’armée israélienne a escorté le bateau jusqu’au port d’Ashdod, dans le sud du pays. Les passagers ont ensuite été transférés à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. Le ministère israélien des Affaires étrangères a averti que ceux qui refuseront de signer les documents d’expulsion seront présentés devant la justice. La Coalition de la flottille pour la liberté, organisatrice de l’initiative, a dénoncé une détention arbitraire des militants et réclamé leur libération immédiate. Elle a souligné que cette interception dans les eaux internationales constitue une violation du droit international.
Des ressortissants de plusieurs nationalités, dont des Français, des Allemands, des Brésiliens, des Turcs, des Suédois, des Espagnols et des Néerlandais se trouvaient à bord du bateau. Parmi les passagers figuraient la célèbre militante Greta Thunberg, l’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan et deux journalistes. En France, le président Emmanuel Macron a exigé la protection des ressortissants français. Le blocus de Gaza, dénoncé comme un "scandale humanitaire" par de nombreux responsables politiques, est au cœur des préoccupations mondiales.
Sources : Le Figaro, BFMTV, TV5Monde
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