KHALIL HAMRA/AP/SIPA
Après le refus du Hamas d’une trêve partielle, le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich a appelé à "intensifier les combats" dans la bande de Gaza.
Le Hamas a rejeté, jeudi 17 avril, une proposition israélienne transmise par l’Égypte visant à instaurer une trêve partielle dans la bande de Gaza. Le groupe islamiste estime qu’un accord partiel ne mettrait pas un terme réel au conflit. Selon Khalil al-Hayya, son négociateur en chef, cette approche servirait les ambitions politiques du Premier ministre israélien. "Les accords partiels sont utilisés par (le Premier ministre israélien Benyamin) Netanyahou et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique", a-t-il déclaré sur le récit de RTL. Ce refus intervient alors que les frappes israéliennes continuent et ont causé la mort d’au moins 40 Palestiniens.
À la suite de ce rejet, Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances, a exhorté l’armée à amplifier les offensives dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a d’ailleurs élargi ses opérations terrestres depuis la reprise de son intervention militaire le 18 mars. Cette décision met fin à une période de calme qui avait duré deux mois. De son côté, le Hamas a officialisé sa position jeudi soir et a adressé sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris. Il réclame la libération simultanée de prisonniers palestiniens, l’arrêt total des hostilités, le retrait israélien de Gaza et le lancement de la reconstruction. Pour sa part, Israël continue de viser la dissolution complète du Hamas, organisation qu’il considère comme terroriste aux côtés des États-Unis et de l’Union européenne.
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