Mohammed Nasser \ apaimag/SIPA
Le Hamas annonce qu’il est prêt à libérer tous les otages israéliens à condition qu’Israël mette fin à ses opérations militaires à Gaza.
Le 14 avril, un dirigeant du Hamas, Taher al-Nounou, a déclaré que le mouvement palestinien accepterait de libérer tous les otages israéliens si Israël cessait ses attaques sur Gaza et retirait ses troupes. Le Hamas exige également la levée du blocus et l’acheminement d’aide humanitaire dans la région. Ce compromis fait partie des discussions entre le Hamas, l’Égypte, le Qatar, et les États-Unis, qui œuvrent à une trêve.
Taher al-Nounou affirme que la partie israélienne bloquait l’application des accords précédemment conclus. Le dirigeant du mouvement islamiste a précisé que le principal obstacle n’était pas le nombre d’otages à libérer, mais le non-respect par Israël de ses engagements. En conséquence, le Hamas demande des garanties claires avant de s’engager sur la voie de la libération des otages.
Selon le site Ynet, Israël aurait soumis une nouvelle proposition au Hamas. Celle-ci prévoirait la libération de dix otages israéliens en échange de garanties américaines concernant le début d’une deuxième phase de cessez-le-feu. La première phase, de janvier à mars, avait permis la libération de 33 otages, y compris huit morts, en échange de la libération de 1800 prisonniers palestiniens par Israël.
Les négociations sont également compliquées par le refus du Hamas de désarmer, une condition préalable posée par Israël pour une cessation des hostilités. Selon Taher al-Nounou, "les armes de la résistance" ne seront pas négociées.
Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 50 000 personnes ont perdu la vie à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les pertes humaines du côté israélien sont également lourdes, avec 1218 victimes, dont une majorité de civils.
Source : Lefigaro.fr