Abdul Rahman Abu Salama/SIPA
Les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations militaires dans le nord de l’enclave palestinienne.
La tension monte d’un cran à Gaza. En 24 heures, au moins 55 Palestiniens ont perdu la vie, dont plusieurs enfants.
Après une trêve de près de deux mois, Israël a repris son offensive le 18 mars. Des frappes aériennes et terrestres visent le Hamas en Palestine.
Le gouvernement israélien prévient : une offensive encore plus large pourrait suivre si les otages détenus par le Hamas ne sont pas libérés rapidement. Le lieutenant général Eyal Zamir a été clair. Si la libération des otages ne progresse pas rapidement, Israël étendra ses opérations. Il a fait cette déclaration lors d’une visite aux troupes israéliennes dans le territoire assiégé.
Les habitants de Beit Hanoun et Cheikh Zayed, deux localités situées au nord de Gaza, ont été priés de fuir avant des frappes ciblées. L’armée israélienne accuse ces zones d’abriter des tireurs embusqués et des activités terroristes.
L’hôpital indonésien de Jabalia a recensé neuf morts après une attaque contre un poste de police local. L’armée israélienne a confirmé l’assaut. Elle visait, selon elle, des "terroristes" opérant dans un centre de commandement du Hamas et du Jihad islamique.
Une frappe sur une maison à Gaza-Nord a tué six membres d’une même famille, dont quatre enfants. À Jabalia, douze personnes ont péri dans une habitation familiale. D’autres frappes, ailleurs dans la bande de Gaza, ont causé la mort de plus de 40 personnes supplémentaires.
Depuis la reprise de l’offensive israélienne, 1.978 Palestiniens ont été tués. Le bilan global atteint 51.355 morts côté palestinien depuis octobre 2023, selon le ministère de la Santé du Hamas.
L’attaque du 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1.218 Israéliens, majoritairement des civils. Ce jour-là, 251 personnes avaient été enlevées. Aujourd’hui, 58 sont encore retenues à Gaza. Parmi elles, 34 sont présumées mortes, d’après les chiffres communiqués par l’armée israélienne.