Mohammed Nasser \ apaimag/SIPA
Cette nouvelle frappe israélienne dans la bande de Gaza fait suite à la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander. L’établissement aurait abrité, selon Tsahal, des responsables du Hamas menant des opérations militaires.
L’armée israélienne affirme avoir frappé un "centre de commandement et de contrôle" au sein de l’hôpital Nasser, à Khan Younès dans la bande de Gaza. Cette attaque aurait eu lieu après une brève suspension des combats consécutive à la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander. Les autorités militaires reprochent au Hamas d’utiliser les infrastructures médicales à des fins stratégiques. "Les hauts responsables du Hamas continuent d’utiliser l’hôpital pour des activités terroristes, en utilisant de manière cynique et brutale la population civile de l’hôpital et de ses environs", a expliqué l’armée israélienne sur le récit de Franceinfo.
Le gouvernement dirigé par le Hamas accuse Israël d’avoir causé la mort de plusieurs patients hospitalisés, sans avancer de chiffre précis. Il évoque également la mort de Hassan Aslih, journaliste et directeur de l’agence palestinienne Alam24. Blessé lors d’une précédente frappe début avril, il se trouvait dans l’hôpital au moment de l’attaque.
Israël affirme que Hassan Aslih n’était pas un simple reporter. Il aurait été impliqué dans des activités terroristes sous couvert de sa profession. Une organisation israélienne avait publié une photo de lui aux côtés de Yahya Sinouar, dirigeant du Hamas, tué en octobre dernier. Le comité pour la protection des journalistes a condamné l’attaque et rappelé les collaborations passées du reporter avec des médias internationaux.
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