Ces examens intimes auraient eu lieu à l’aéroport de Doha. Le ministère des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande a révélé qu’une de ses ressortissantes faisait partie des victimes.
Au Qatar, les femmes de plusieurs vols en partance pour Sydney ont été escortées hors de leurs avions le 2 octobre dernier. Elles auraient ensuite subi des examens gynécologiques forcés. La Nouvelle-Zélande a affirmé, jeudi 29 octobre, qu’une de ses ressortissantes faisait partie de ces personnes.
"Nous avons été extrêmement préoccupés en apprenant qu’une citoyenne néo-zélandaise était concernée par l’épouvantable incident impliquant des passagères sur plusieurs vols de Qatar Airways", a déclaré dans un communiqué le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères. Celui-ci juge ces actes d’"inacceptables".
Ces interventions auraient en effet eu lieu après la découverte d’un nouveau-né abandonné dans une corbeille dans les toilettes de l’aéroport. L’objectif de ces examens était, selon les informations relayées par les médias, de déterminer si l’une de ces femmes avait récemment accouché.
Au moins 18 personnes, dont 13 Australiennes et une Française, auraient vécu cette expérience traumatisante, note Francinfo. La cheffe de la diplomatie australienne, Marise Payne, a qualifié cette situation de "gravement troublante" et "grossière".