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Ce lundi 12 mai, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a fait part de sa décision de dissoudre ses structures, tournant la page après plus de quarante ans d’affrontement armé avec l’État turc.
Après plus de quarante ans d’insurrection armée, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé sa dissolution le 12 mai, selon l’agence ANF citée par les médias français comme TF1Info et Le Figaro. La décision, prise lors de son 12e congrès, marque l’abandon officiel de la lutte armée menée contre l’État turc depuis 1984. Ce changement de stratégie intervient quelques semaines après un appel de son fondateur, Abdullah Öcalan, à cesser les hostilités. Incarcéré depuis plus de deux décennies, il s’était exprimé fin février depuis l’île d’Imrali. Son message faisait écho à une initiative de médiation conduite il y a quelques mois par le parti prokurde DEM, soutenu par l’allié nationaliste du président Erdogan, Devlet Bahçeli.
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Le 1er mars, le PKK a accepté la demande de son fondateur Abdullah Öcalan en annonçant une trêve immédiate avec les forces armées turques. Recep Tayyip Erdogan avait présenté cet appel comme une avancée majeure pour les relations turco-kurdes, une communauté représentant environ 20 % de la population nationale. Le congrès du PKK, au cours duquel cette orientation a été validée, s’est tenu dans une zone montagneuse du nord de l’Irak. Ce secteur, désigné comme ’zones de défense Media’ par le mouvement, abrite le centre opérationnel de son appareil militaire.
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