Les derniers mots adressés à la tour de contrôle de Kuala Lumpur, "Eh bien, bonne nuit", auraient été prononcés par le copilote du Boeing 777 disparu, Fariq Abdul Hamid, 27 ans, annonce Malaysia Airlines.
Les pilotes sont désormais au cœur de l’enquête. Depuis la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines le 8 mars, les enquêteurs de 25 pays s’efforcent de trouver des indices qui pourraient les éclairer sur le sort de l’avion.
Des paroles prononcées par le copilote, "Eh bien, bonne nuit" sont inquiétantes. Ces mots ont été énoncés après la fermeture délibérée d’un système clé de communication, ACARS, qui permet l’échange d’informations avec le centre opérationnel d’une compagnie aérienne.
C’est depuis le 15 mars que des actions "délibérées" ont été évoquées. Les deux personnes suspectées demeurent aujourd’hui le commandant de bord Zaharie Ahmad Shah, 57 ans, et le copilote Fariq Abdul Hamid, 27 ans.
Les paroles de ce dernier laissent penser qu’il savait que l’Acars venait d’être désactivé. Et c’est 14 minutes après cette fermeture que le transpondeur, qui transmet les informations sur la position de l’appareil, aurait à son tour été désactivé.
Selon le président de la commission de Sécurité intérieure à la Chambre des représentants, Michael McCaul, qui s’est exprimé sur Fox News, l’avion aurait même pu être détourné et caché pour servir plus tard de "missile de croisière".
Autre précision : le copilote aurait invité une jeune passagère dans le cockpit lors d’un vol en 2011, un acte formellement interdit depuis les attentats du 11 septembre.
Le ministère français des Transports a annoncé que la France comptait envoyer des membres du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile pour participer à l’enquête.