Droits de l’homme - JO d’hiver de Pékin : les sponsors appelés à mettre la pression sur la Chine

Bilan "épouvantable"

Dans des propos rapportés par les médias français comme Le Parisien, Sophie Richardson, directrice Chine de HRW, a alerté qu’"il ne reste que trois mois avant les Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin"… Mais "les entreprises qui les sponsorisent restent muettes sur la façon dont elles exercent leur influence pour lutter contre le bilan épouvantable de la Chine", quant aux droits de l’Homme.

Elle estime que ces sociétés sont en train de laisser passer une occasion de démontrer leur engagement envers les droits de l’Homme, risquant plutôt d’être associés à des Jeux olympiques "entachés de censure et de répression".

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Des ‘centres de formation professionnelle’

Nombreuses sont les organisations de défense des droits de l’Homme ayant accusé Pékin d’avoir interné au Xinjiang (nord-ouest) au moins un million de musulmans ouïghours dans desdits ‘camps de rééducation’. De son côté, Pékin dément fermement ces accusations, évoquant plutôt des ‘centres de formation professionnelle’ pour lutter contre l’islamisme et le séparatisme dans cette province touchée par des attentats octroyés à des Ouïghours.

Pour rappel, les 15 principaux sponsors des Jeux olympiques sont GE, Intel, Omega, Panasonic, Samsung, P&G, Toyota, Visa, Airbnb, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, Allianz, Dow et Alibaba.

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