La Chine promet de ne pas rester les bras croisés si la situation s’envenime à Hong Kong…
Cela fait maintenant deux mois que la situation est tendue à Hong Kong face à l’exécutif pro-Pékin. Un journaliste de la Presse Française a repéré plusieurs hommes en treillis jeudi dans un stade de Shenzhen, située à 7 kilomètres de la frontière. Il a également remarqué plusieurs camions et des véhicules blindés. Ces hommes de la police militaire défilaient en rangs serrés, munis de drapeaux rouges, étaient en pleine séance s’entraînaient.
"Pékin ne restera pas les bras croisés" si la situation s’avère "incontrôlable", avait lancé Liu Xiaoming, l’ambassadeur de Chine à Londres. De quoi laisser croire à une intervention chinoise même si la raison de la présence de ces hommes dans le stade n’a pas été encore officiellement annoncée.
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Face à la situation, le président américain Donald Trump a fait part de son inquiétude quant à la suite des évènements.
"En Chine, des millions d’emplois disparaissent pour aller dans des pays qui ne sont pas sujets aux taxes douanières", a indiqué le chef d’état. Il précise que "des milliers d’entreprises quittent le pays. Bien sûr que la Chine veut passer un accord (avec les Etats-Unis)".
Le président espère que les Chinois travailleront avec "humanité" avec Hong Kong.
Dans un autre tweet, comme le note la presse, Donald Trump a évoqué que son homologue chinois : "je n’ai aucun doute que si le président Xi veut résoudre rapidement et avec humanité le problème à Hong Kong, il peut le faire". Il souhaiterait même le rencontrer pour en discuter.
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