Les autorités israéliennes affirment avoir pris la décision de refermer un point de passage vers la bande de Gaza par lequel était acheminée de l’aide humanitaire après des tirs d’obus.
Le conflit israélo-palestinien continue de persister. Selon les autorités israéliennes, Israël a refermé, mardi 18 mai, un point de passage vers la bande de Gaza par lequel était acheminée de l’aide humanitaire. Cette décision a été prise après des tirs d’obus. Des obus ont été tirés en direction du point de passage de Kerem Shalom quelques heures après son ouverture. Ces attaques ont eu lieu à l’entrée "des camions transportant de l’aide civile donnée par des organisations humanitaires internationales", a expliqué le Cogat, organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens sur les propos relayés par Le Figaro.
L’ouverture de ce point de passage était pourtant saluée par l’ONU plus tôt dans la journée. Il devait en effet permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza où les besoins y sont urgents. Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU, l’ambassadeur palestinien auprès de l’organisation onusienne, Riyad Mansour, a souligné l’urgence d’apporter une aide humanitaire immédiate au peuple palestinien dans la bande de Gaza. "Nous ne pouvons pas continuer à vivre sous ce régime agressif d’apartheid. Cette occupation doit prendre fin.", a lâché le diplomate sur le récit su journal Le Monde.
La France a réagi mardi en demandant à Israël de "garantir l’accès rapide et sans entrave de l’aide à Gaza", a affirmé le Premier ministre Jean Castex mardi devant l’Assemblée nationale. D’après le chef du gouvernement, un convoi humanitaire a pu entrer hier et ce mouvement ne devrait pas s’arrêter.
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