L’ambassade de France à Jakarta a confirmé qu’un Français faisait partie des passagers du Superjet 100, de l’avionneur russe Soukhoï, dont l’épave avait été retrouvé sur le flanc d’un volcan ce jeudi. Les autorités indonésiennes ont annoncé qu’aucun des passagers et membres d’équipage, qui se trouvaient à bord de ce vol de démonstration, n’avait survécu au crash. Ils étaient en tout 50 personnes.
Au lendemain de sa disparition, le Superjet 100, a finalement été repéré dans une région montagneuse de Djakarta en Indonésie. Malheureusement, il n’en restait plus que des débris éparpillés le long d’un flanc de volcan, à quelque 1 800m d’altitude.
A l’intérieur de son épave, les secouristes n’ont trouvé aucun survivant sur les 50 personnes dont huit Russes, un Français , un Américain, deux Italiens et 38 Indonésiens, qui avaient embarqué dans ce vol de démonstration.
Selon l’Agence nationale des secours en Indonésie, les traces de l’impact indiquent que "l’avion a heurté le flanc de la montagne à vive allure", ce qui écarte toute chance de retrouver encore des survivants.
Un habitant de Cidahu, petit village de cette région montagneuse, raconte les dernières secondes qui précédaient le crash : "J’ai regardé en l’air et j’ai vu un grand avion blanc juste au-dessus du sommet. Il volait de droite à gauche puis il a disparu et j’ai entendu comme des feux d’artifice ".
Après cette découverte macabre, la Russie a aussitôt annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle. "Des indices [indiquent] qu’un crime relevant de l’article 263-3 du code pénal (violation des règles de sécurité de transport et d’exploitation d’un moyen de transport) a été commis", a affirmé le comité d’enquête russe.
Depuis le siège du ministère russe de l’Industrie à Moscou, une source a soutenu que "techniquement, l’avion était parfaitement en état" avant son envol.
"L’appareil devait simplement voler en rond dans la région " avant de retourner sur son lieu de décollage, l’aéroport Halim, dans l’est de Jakarta, a expliqué un responsable du ministère indonésien des transports.
Le SSJ100 a reçu sa certification russe début 2011 et devait concurrencer le brésilien Embraer et le canadien Bombardier sur les marchés régionaux.
Sources : Le Monde – francetv.info - french.ruvr.ru