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Le Mers, ou "virus du chameau", très virulent, représente une menace pour la Coupe du monde qui débute ce dimanche 20 novembre au Qatar. Gros plan sur le virus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient.
Le coup d’envoi du Mondial 2022 sera bientôt donné, mais une menace sanitaire plane sur cette Coupe du monde. Détecté pour la première fois en 2012 en Arabie saoudite, le Mers, ou "virus du chameau", très virulent, sévit au Qatar, pays hôte de la compétition. Ce virus respiratoire potentiellement dangereux s’est propagé dans plusieurs pays et notamment au Qatar qui a compté 28 cas et sept décès, rapporte Midi Libre. Des chiffres qui suscitent une inquiétude mondiale alors que la pandémie de Covid-19 n’est pas encore écartée.
Par définition, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers) est une maladie engendrée par un coronavirus. La transmission se fait directement par contact avec des chameaux ou dromadaires. Le virus du chameau peut être mortel dans environ 35 % des cas, rapporte La Dépêche citant une information de l’Organisation Mondiale de la Santé. Après sa détection en Arabie Saoudite en 2012, le virus s’est depuis propagé dans 27 pays, dont la France, mais le royaume saoudien a concentré 80 % des cas.
La maladie causée par le virus du chameau se manifeste par une forte fièvre, la toux, l’essoufflement, la pneumonie ou les troubles gastro-intestinaux. "Les formes graves de la maladie peuvent entraîner une insuffisance respiratoire" pouvant entraîner la mort, explique l’OMS. L’organisation onusienne estime que le taux de décès est possiblement surestimé "car les cas bénins de MERS-CoV peuvent avoir échappé aux systèmes de surveillance existants". Afin d’éviter toute contamination, les fans venus assister à la Coupe du monde ont reçu la recommandation de ne pas s’approcher des chameaux, selon le quotidien britannique The Sun.
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