Depuis son apparition en Corée du Nord, la Covid-19 a provoqué la mort de 50 personnes dans le pays. Le président Kim Jong Un s’en prend aux autorités sanitaires, critiquant leur gestion de l’épidémie.
Trois jours après l’annonce du tout premier cas de contamination au coronavirus en Corée du Nord, KCNA a rapporté 50 décès et 564 860 malades sous traitement médical. Cependant, l’agence de presse gouvernementale ne cite pas expressément la Covid-19, mais parle de "fièvre".
Pendant plus de deux ans, la Corée du Nord s’est coupée du monde pour se préserver de la pandémie de coronavirus, mais les experts estimaient que le Sars-CoV-2 finirait par arriver sur le territoire. Avec les flambées épidémiques dues au variant Omicron, cela semblait inévitable.
Ce lundi 16 mai, Kim Jong Un a reproché aux autorités sanitaires de leur gestion de la crise. Lors d’une réunion, il a regretté le fait que les pharmacies n’étaient pas ouvertes 24 h/24. L’approvisionnement en médicaments a été également critiqué. Il estime que les services dédiés "n’ont pas évalué correctement la crise actuelle".
Kim Jong Un a donc décidé de prendre personnellement en main la lutte contre l’épidémie, qui, selon lui, provoque "de grands bouleversements" dans le pays. Le dirigeant nord-coréen supervise les réunions d’urgence du Politburo. Il a ordonné à l’armée de se mettre au travail "pour stabiliser immédiatement l’approvisionnement en médicaments".
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