L’agence d’Etat nord-coréenne KCNA a révélé vendredi 25 mars que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, lui-même, a personnellement ordonné le tir d’un "nouveau type" de missile balistique intercontinental (ICBM).
Pour rappel, l’armée sud-coréenne a indiqué que la Corée du Nord aurait tiré jeudi 24 mars un "projectile non identifié vers l’Est". De son côté, le ministère japonais de la défense a affirmé qu’en effet, un projectile tiré par les Nord-coréens a atterri en mer du Japon.
Au lendemain de ces révélations de tir de missile, la Corée du Nord a confirmé la tenue de cette activité. Le tir d’un nouveau type de missile balistique intercontinental (ICBM), baptisé Hwasong-17, a bel et bien eu lieu, a confirmé Pyongyang. Ce nouveau type de missile a bien atteint sa cible située dans la zone économique exclusive maritime du Japon, ont annoncé les Nord-coréens.
Des photos de ce tir ont été publiées et sur l’une d’elles, Kim Jong-un est visible devant un énorme camion transportant le Hwasong-17. KCNA rappelle que le premier tir d’ICBM effectué par Pyongyang date de 2017 et celui-ci a atteint une altitude de 6,2 km en parcourant une distance de 1 090 km.
De son côté, le président sud-coréen Moon Jae-in a réagi à ce tir nord-coréen en indiquant qu’il s’agit d’une "rupture de la suspension des lancements de missiles balistiques intercontinentaux promise par le président Kim Jong-un à la communauté internationale". Washington a fait savoir que toutes les mesures nécessaires "pour assurer la sécurité du territoire américain, de la Corée du Sud et du Japon" seront prises.
L’ONU, quant à elle, a fermement condamné une telle action et a demandé Pyongyang de cesser toute action "jugée contre-productive" qui est susceptible d’attiser des tensions en Asie. À la demande des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France, l’Albanie, l’Irlande et la Norvège, il est prévu que le Conseil de sécurité se réunira vendredi, rapporte 20 Minutes.
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