Mohammed Nasser \ apaimag/SIPA
Une délégation du Hamas s’est rendue en Egypte pour tenter de trouver une issue au conflit à Gaza. Le mouvement palestinien s’est dit prêt à un accord pour la libération des otages et une trêve de 5 ans.
Le Hamas s’est dit prêt à accepter un accord global pour mettre fin à la guerre, incluant une trêve pouvant atteindre jusqu’à 5 ans.
En contrepartie, le mouvement a exprimé sa volonté de libérer l’ensemble des 58 otages israéliens encore détenus. Cette libération sera réalisée en une seule opération, accompagnée d’un échange de prisonniers palestiniens avec Israël.
Pour rappel, le Hamas a auparavant rejeté une offre portant sur une trêve plus courte de 45 jours. Selon lui, cette proposition est insuffisante face à ses revendications.
Le Hamas a posé plusieurs conditions pour accepter un accord global : l’arrêt complet des combats, le retrait total des forces israéliennes de Gaza et un accès humanitaire sans restriction.
Selon le journal Libération, une délégation du mouvement a récemment discuté de ces propositions avec des médiateurs égyptiens afin d’en préciser les modalités. Jusqu’ici, Israël n’a pas réagi à cet appel public et a maintenu des exigences fermes. Par ailleurs, il a réclamé le retour inconditionnel de tous les otages ainsi que le désarmement définitif du Hamas. Tel Aviv a affirmé vouloir détruire entièrement le mouvement palestinien, tandis que ce dernier a refusé catégoriquement de déposer les armes.
Plusieurs organisations internationales ont indiqué que la situation humanitaire à Gaza est extrêmement préoccupante. En effet, Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire essentielle depuis le 2 mars dernier. Plus de 2 millions d’habitants de la bande de Gaza sont désormais confrontés à un risque très élevé de famine généralisée et à des pénuries médicales. L’ONU a dénoncé fermement cette situation parlant d’une famine provoquée intentionnellement. De son côté, l’OMS a alerté la communauté internationale sur les nombreuses vies en danger immédiat.
De nouvelles frappes israéliennes ont fait au moins 17 morts. Lors d’un bombardement visant Gaza, 10 personnes, dont plusieurs enfants, ont perdu la vie. De plus, le manque cruel d’équipements de sauvetage a compliqué considérablement le travail des secouristes.
Face à cette urgence humanitaire, plusieurs voix internationales ont réclamé la levée immédiate du blocus pour permettre l’entrée d’aide vitale dans le territoire.
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