Après deux jours d’affrontements, l’armée israélienne et le Djihad islamique ont trouvé un accord pour un retour à la paix dans la bande de Gaza, ce jeudi matin.
Mercredi 13 novembre, un responsable militaire israélien a indiqué que Tsahal allait mettre fin aux attaques à Gaza si le Djihad islamique concédait à cesser les tirs de roquettes vers Israël. Un accord de cessez-le-feu est, ainsi, entré en vigueur, jeudi 14 novembre à 5h30 (heure locale) dans la bande de Gaza, rapporte Le Figaro. L’AFP a appris cette information d’une source égyptienne au fait de la médiation et d’un haut responsable du Djihad islamique. D’ailleurs, l’émissaire de l’ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, était arrivé, mercredi, au Caire pour mener avec l’Égypte, une médiation en vue d’une "désescalade urgente", selon les informations de France 24.
"Cet accord de cessez-le-feu intervient à la suite des efforts de l’Égypte et a reçu l’aval des factions palestiniennes incluant le Djihad islamique", a fait savoir un haut responsable égyptien.
Cet accord, a également stipulé que les factions palestiniennes ont le devoir de s’assurer d’un retour au calme et de "maintenir la paix" lors de manifestations. En revanche, Israël doit arrêter les hostilités et "s’assurer d’un cessez-le-feu" lors des manifestations de Palestiniens. Sur AFP, une source au sein du Djihad islamique a confirmé l’existence de cet accord.
Depuis mardi, des frappes israéliennes ont visé le Djihad islamique, un groupe islamiste armé local. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza, 32 personnes sont mortes dans ces attaques, et ce, après le décès de 6 membres d’une même famille palestinienne. Cette séquence reste la plus meurtrière, depuis des heurts entre les soldats israéliens et Palestiniens le 14 mai 2018 à Gaza. Ces affrontements, lors de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem, avaient fait une soixantaine de morts.
>>> Notre dossier sur les raids israéliens