Sept Français figurent parmi les neuf alpinistes tués hier dans une avalanche au Népal. Trois d’entre eux sont encore portés disparus.
L’
avalanche meurtrière survenue dimanche 23 septembre dans le nord-ouest du Népal a fait en majorité des victimes françaises. Sept des neuf alpinistes tués sont Français, selon le président du Syndicat national des guides de montagne, Denis Crabières. Le bilan des victimes françaises
"est à sept personnes décédées", affirme-t-il. "
On a eu des informations du camp de base directement", insiste le responsable syndical français.
Sur les neuf victimes de l’avalanche, quatre, déjà identifiés, sont Français, mais trois autres Français sont encore portés disparus, déclare de son côté sur Europe 1 Christian Trommsdroff, le vice-président du Syndicat national des guides de haute montagne (SNGM).
Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas encore confirmé ce bilan, pour le moment. "Notre consul est sur place et fait tout son possible pour aider à l’identification des victimes et apporter de l’assistance à ceux qui ne sont que blessés", a dit un porte-parole, qui fait état d’au moins trois blessés français.
Pour sa part, la police népalaise, qui participe à l’opération de secours, a dénombré au moins neuf morts, dont un Allemand et un Espagnol, et quatre disparus.
L’avalanche survenue au Mont Manaslu, qui culmine à 8 163 mètres d’altitude au sommet de l’Himalaya,a touché un groupe de 25 alpinistes, dont des Européens. Ces derniers se trouvaient sur un campement à 7 000 mètres d’altitude lorsque la catastrophe s’est produite.
Cinq d’entre eux ont été secourus vivants dimanche matin. Sept corps, dont celui d’un Espagnol, d’un Allemand et d’un guide népalais ont été retrouvés. A l’heure actuelle, deux hélicoptères sont à pied-d’œuvre sur place pour évacuer les rescapés.