Waseem Andrabi/Hindustan Times/S/SIPA
Cette attaque contre des touristes survenue mardi à Pahalgam, une ville du Cachemire indien devient l’assaut le plus sanglant depuis 25 ans dans la région.
Des hommes armés ont ouvert le feu mardi sur des civils à Pahalgam, une localité prisée des touristes dans le Cachemire (Inde). L’attaque a causé la mort de 26 hommes, tous d’origine indienne sauf un ressortissant népalais. La fusillade s’est déroulée à une centaine de kilomètres de Srinagar, capitale estivale du Cachemire indien. Les autorités locales évoquent un drame sans précédent depuis un quart de siècle. Cette attaque contre des civils avait été « beaucoup plus importante que tout ce que nous avons connu au cours de ces dernières années », a affirmé le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah sur le récit du journal Le Figaro.
Le Cachemire reste un territoire sensible, disputé par l’Inde et le Pakistan depuis 1947. Une insurrection armée y fait rage depuis des décennies. Le Premier ministre indien Narendra Modi a condamné l’attaque et promis une réponse rapide. Deux suspects ont été tués lors d’un affrontement avec l’armée, à Baramulla, une zone proche du lieu du massacre. Les autorités pensent qu’il s’agissait d’une tentative d’infiltration.
Les forces de l’ordre ont déployé un important dispositif mercredi pour retrouver les assaillants. Le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire a qualifié l’attaque de “sans précédent”. Depuis 2019, l’Inde a révoqué le statut d’autonomie partielle de cette région. Bien que la violence ait baissé depuis, cet événement montre que les tensions restent vives et les civils exposés.
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