En visite surprise en Afghanistan le mardi 12 juillet, le Président français Nicolas Sarkozy a ramené pour son retour au pays deux jeunes soldats blessés lors d’un combat avec des insurgés.
Deux soldats âgés de 20 ans, blessés lundi dans la province de Kapisa (nord-est de Kaboul), en Afghanistan, ont été ramenés en France mardi soir par Nicolas Sarkozy. Le Chef de l’Etat s’était rendu à Kaboul dans la matinée pour une visite-éclair de cinq heures. Au lendemain de la mort du 64ème militaire français, le président y a annoncé le retrait de mille soldats d’ici la fin 2012. Il a déclaré : « Fin 2014, il n’y aura plus d’unités combattantes dans ce pays, qui assurera alors lui-même sa défense et sa sécurité ».
A bord de l’avion présidentiel, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), a expliqué que les deux jeunes militaires avaient été blessés lors de combats avec des insurgés. « L’un est polycriblé (blessé par des éclats d’un engin explosif et l’autre souffre d’un traumatisme sonore profond dû à une explosion », a-t-il précisé.
Les blessés ont été placés dans le « kit morphée » de l’avion présidentiel, à savoir un bloc de soins intensifs qu’on peut placer dans un avion du type de celui du président. Le dispositif avait été présenté au public lors du dernier salon aéronautique du Bourget.
A bord de l’avion présidentiel se trouvaient deux médecins : un des médecins personnels du président, ainsi que le chef de service anesthésie de l’Hôpital d’instruction des armées de Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), le professeur Bernard Lenoir. Sitôt après l’atterrissage de l’avion à Orly, peu avant 20 heures, les deux blessés ont été dirigés vers cet hôpital.
Le chef de l’Etat a prévu de se rendre au chevet des soldats blessés en Afghanistan à l’Hôpital de Percy, jeudi avant le traditionnel défilé du 14 Juillet.