L’élection présidentielle de ce samedi, en Afghanistan est sous la menace des talibans. Plus de 72 000 soldats et policiers sont mobilisés pour assurer la protection des bureaux de vote.
Le premier tour de l’élection présidentielle en Afghanistan, la quatrième dans le pays, se déroule ce samedi 28 septembre. Des explosions ont éclaté dans les villes de Kaboul, Ghazni, Jalalabad et Kandahar, une heure après l’ouverture des bureaux de vote. Trois blessés ont été enregistrés à Kandahar, dans le sud du pays, à la suite d’une déflagration à l’intérieur d’un bureau de vote, rapporte un porte-parole du gouverneur de la province cité par Le Figaro. De leur côté, l’hôpital évoque un bilan plus lourd avec une quinzaine de blessés.
L’heure est à l’insécurité en Afghanistan pour cette élection présidentielle à risques. Le scrutin se déroule sous une tension pressante face aux talibans qui menacent de perturber le vote par des attentats suicides et des tirs de roquettes. D’après le site Lapresse.ca, les talibans ont lancé de multiples avertissements pour dissuader les quelque 9,6 millions d’électeurs de se rendre aux urnes. "Tous les actes de violence contre le processus électoral… sont inacceptables", a prévenu Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies.
D’après le ministère afghan de l’Intérieur, 72 000 soldats et policiers ont été déployés sécuriser les quelque 5 000 bureaux de vote répandus dans tous le pays. Depuis mercredi soir, tous les camions et camionnettes ne pouvaient pas entrer dans la capitale par peur des attentats aux véhicules piégés.
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