Illustration - CHINE NOUVELLE/SIPA
Au lendemain à peine de deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), au moins 33 personnes ont perdu la vie dans une explosion qui a frappé une mosquée soufie lors de la prière du vendredi, dans le nord de l’Afghanistan.
Sur Twitter, le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a déclaré : "l’explosion s’est produite dans une mosquée du district d’Imam Sahib de Kunduz, provoquant la mort de 33 civils dont des enfants". "Nous condamnons ce crime (...) et exprimons notre plus profonde sympathie aux personnes endeuillées", a-t-il continué.
Selon les médias français comme L’Express, un journaliste sur les lieux a affirmé que l’un des murs de la mosquée Mawlavi Sikandar, fréquentée par des soufis, avait été éventré par l’explosion. Les djihadistes vouent une énorme haine à ce courant musulman qu’ils jugent hérétique, les accusant de ‘polythéisme’.
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"Le spectacle à la mosquée était horrible. Tous ceux qui priaient à l’intérieur ont été soit blessés soit tués", a relaté un commerçant dont le magasin se trouve à côté de la mosquée. Un témoin appuyant : "les gens se sont rassemblés pour prier à la mosquée et l’explosion s’est produite".
"Les éclats que nous avons trouvés dans les corps des blessés indiquent qu’il s’agit bien de l’explosion d’une bombe", a confirmé de son côté, un médecin d’un hôpital où les victimes ont été admises.
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