Le président de la République Emmanuel Macron a affirmé lors d’une rencontre avec des journalistes à Paris que la ligne rouge sera respectée par une réplique.
Alors que les attaques chimiques en Syrie ont déjà inquiété Washington, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a également fait part de la position de son pays. Le président français a affirmé lors d’une rencontre avec des journalistes à Paris que la France frapperait en cas de preuves suffisantes sur l’utilisation d’armes chimiques contre la population civile en Syrie. Il a ensuite annoncé clairement le respect de la ligne rouge par une réplique. "Si nous avons des preuves avérées que les armes chimiques proscrites par les traités (...) sont utilisées, nous frapperons l’endroit d’où ces envois sont faits ou sont organisés", a-t-il assuré.
A l’heure actuelle, ni les services français ni les forces armées ne disposent de preuves sur l’utilisation de ces armes chimiques proscrites par les traités. Toutefois, ils restent en surveillance extrême sur ce sujet. Le gouvernement syrien critiqué d’avoir eu recours à des armes chimiques a toujours nié les faits en dénonçant des accusations "montées" de toutes pièces par les pays occidentaux. "Dès que la preuve sera établie, je ferai ce que j’ai dit c’est ainsi que va la crédibilité dans la matière", a déclaré Emmanuel Macron sur le récit du Figaro.
Des attaques à l’arme chimique menées début février par les forces pro-gouvernementales syriennes dans la province d’Idlib (nord-ouest) ont touché une dizaine de personnes. Ces dernières souffraient de troubles respiratoires. La seule riposte militaire à ces frappes remonte à avril 2017.
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