Dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, son secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde les 130 chefs d’Etat et de gouvernement présents contre le risque d’une guerre avec la Corée du Nord.
L’essai nucléaire de la Corée du Nord était au centre des discussions ce mardi au siège de l’ONU. Le secrétaire général de l’organisation internationale a d’ailleurs axé son premier discours en plaidant un "monde sans armes nucléaires". Antonio Guterres s’est adressé aux quelques 130 chefs d’Etat et de gouvernement réunis pour l’Assemblée générale annuelle des Nations unies concernant la solution avec Pyongyang. Selon lui, celle-ci "devait être politique" et qu’il ne fallait pas sombrer dans "la guerre".
Antonio Guterres a surtout les membres de l’organisation onusienne contre le risque d’une guerre avec la Corée du Nord. "J’appelle le Conseil de sécurité à maintenir son unité" dans la crise avec ce pays, a insisté le secrétaire général de l’ONU sur le récit du Figaro. Il a renchéri en déclarant qu’il n’y a que l’unité qui pourra dénucléariser la péninsule coréenne. Dans la foulée, cela permettra de "créer la possibilité d’un engagement diplomatique pour résoudre la crise".
A la suite des nombreuses expérimentations nucléaires lancées par Pyongyang, des sanctions sévères sont tombées. Des punitions que la Corée du Nord n’a pas ignorées en ripostant par une nouvelle lancée de missile. Pour Antonio Guterres, tous les pays ont l’obligation de montrer un engagement plus grand vers l’objectif universel d’un monde sans armes nucléaires. Le secrétaire général de l’ONU a insisté sur la responsabilité des Etats détenteurs de l’arme nucléaire dans la direction de ce mouvement. Ce mercredi, de premiers Etats doivent procéder à la signature d’un traité bannissant les armes nucléaires.